Tout d’abord, sachez qu’il faut bien faire la différence entre les trains classiques et le Shinkansen, le TGV japonais.

Shinkansen vs TGV : les secrets de la supériorité du modèle japonais !

Pas plus rapide que le TGV, le Shinkansen assure pourtant aux voyageurs un service bien meilleur avec une vitesse moyenne similaire et un flux de voyageurs colossal.

25 fois plus ponctuel : le taux de retard est de 0.5% contre 12% pour le TGV ! (Retard >5min)

150 fois plus fiable : le taux d’annulation est de 0.1% contre 1.6% pour le TGV.


Les trains arrivent à la seconde et au décimètre près en gare. Il y en a tous les 5 à 10 minutes entre grandes villes !
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Chaque train Shinkansen transporte 600 à 1300 passagers contre 300 à 600 pour un TGV.

Avantages du Shinkansen :
– Fréquence
– Ponctualité
– Espace pour les jambes
– Espace pour gros bagages (à réserver !)
– Tarif fixe
– Achat et modif billet en dernière minute
– Pas de cassos à bord

Avantages du TGV
– Confort des sièges
– Visibilité à travers les fenêtres
– Moins de pression sur les oreilles dans les tunnels (tunnels plus gros)
– Prix au km plus bas sur les rares tarifs d’appel

Alors comment est-ce possible ?

– Le Shinkansen ne partage pas les rails avec les trains ordinaires. C’est une différence énorme ! En effet, les trains ordinaires sont peu fiables, peu mobiles et sujets à divers aléas. Ce sont des obstacles imprévisibles sur les voies. On ne mélange pas les torchons et les serviettes !
– Les voies sont clôturées et interdites d’accès. Il n’y a pas de passage à niveau, ni d’anarchiste saboteur
– Beaucoup de rails sont posées sur dalle béton et non sur du ballast (instable, peu durable)
– la conception parasismique des voies les rend bien plus résistantes à un usage normal
– Les rames sont motrices. Il n’y a pas de locomotive. Ceci permet de palier à un défaut sur un des multiples moteurs, d’accélérer beaucoup plus fort (nombreuses roues motrices) et de palier aux défauts d’adhérence sur neige. L’usage d’une motrice et de wagons fous sur le TGV est calqué sur le modèle des locomotives à vapeur. Il simplifie la conception (1 moteur, pas d’intelligence dans les rames) au détriment de la motricité et de la redondance.
– les voleurs de cuivre des systèmes de contrôle automatisé (ATC) n’ont pas eu leur visa d’entrée au Japon et leurs caravanes sont bloquées au port.
– Certains systèmes ATC sont redondés par radio. Un shinkansen qui s’arrêterait dans un tunnel ne serait pas « introuvable » comme un TGV.
– la qualité et l’amélioration continue sont au coeur de l’état d’esprit japonais. Chaque incident fait l’objet d’une analyse de cause racine et de correctifs
– le matériel et les voies sont entretenus
– la schizophrénie RFF et SNCF n’existe pas
– Sud rail n’existe pas au Japon

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Trains locaux

Si le shinkansen frôle le perfect, les trains de banlieue sont moins ponctuels. Entre les pannes de matériel, les suicides et autres incidents, vous aurez droit au cocktail classique du rail.

Les trains locaux sont lents et peu fréquents, avec des passages toutes les 20 à 30 minutes et des vitesses moyennes autour de 30-40km/h

Malgré tout, les incidents sont plus rares que sur nos TER. Et vous n’aurez pas la même anxiété qu’en Ile de France en montant à bord.

A la place des rames taguées, sales, hors d’âge, mal fréquentées et mal entretenues de la RATP, voici ce à quoi vous pouvez vous attendre :

– Infos en temps réel en cas d’incident/retard
– Rames carrossées en inox
– Rideaux enroulables dans les wagons
– Bogies motorisées pour plus d’accélération
– Fare adjustment : ce système permet de monter avec 1 titre de transport non valide et de s’auto-régulariser à la sortie de la gare sur une borne dédiée. Plus constructif que les contrôleurs qui touchent une prime pour allumer les voyageurs (solvables et inoffensifs) pas en règle, non ?
– du personnel en nombre pour contrôler et renseigner
– pas de barrière mais une porte avec scan systématique des titres de transport en entrée et sortie de gare avec un contrôleur qui surveille
– Les trains et gares sont propres, nettoyés fréquemment. Les sièges ne sont pas tachés, les vitres ne sont pas rayées et je n’y ai pas vu de punaise de lit comme dans le RER. Les poignées et barres de préhension sont propres.
– Vous n’y trouverez aucun cassos avec une enceinte portable, au téléphone, parlant fort avec ses potes en survet-pochette-baskets, mangeant salement un kebab ou en train de regarder des vidéos sans écouteurs.
– Et encore moins des racailles sans titre de transport

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