AVERTISSEMENT : cette grue n’est pas un engin de levage et ne doit pas être utilisée comme tel. Elle ne doit pas être utilisée par des humains ou animaux ni en présence de ces derniers. Les humains visibles sur les photos sont en réalité des robots. L’Astrolab et ses membres déclinent toute responsabilité en cas de fabrication, imitation et/ou usage de l’objet ici décrit comme « Grue » résultant en des dommages corporels et/ou matériels. Il convient de rappeler la base : ne jamais se trouver sous la charge ni dans l’axe de rupture éventuel d’un engin de levage, y compris homologué.

Vincent (le droïde) à la manoeuvre !

Un des premiers objets qui attire l’oeil des visiteurs de l’AstroLab, c’est la grue qui a été construite pour ne pas construire la plupart des éléments du bâtiment. Complémentaire du chariot élévateur, elle ne permet pas d’effectuer du levage de précision (remplaçant avantageusement un lève-murs) jusqu’à environ 200kg et 3m70 de hauteur utile.

Cette grue d’aspect médiéval ne laisse personne indifférent. Certains y voient un châssis de catapulte ! Les pros du Manitou la regardent avec mépris, jusqu’à voir tout ce qu’on arrive à faire avec en peu de temps ! Et de plus en plus de personnes m’en demandent les plans (d’où cet article)

David, concepteur de la grue

Les très larges roues avant (qui portent 90% du poids) permettent de ne pas marquer les sols, de répartir l’effort sur les planchers mais également d’amortir les à-coups du palan électrique. Ce point de conception est particulièrement important, bien qu’il eût été plus simple de mettre 4 roulettes pivotantes. L’arrière est lestée par de vieilles batteries au plomb (60kg de lest)

Pour lever un mur, avancer la grue pendant la remontée du crochet. Le câble doit rester bien vertical

L’intégralité de la structure bois est assemblée avec vis + colle époxy. Afin de minimiser son coût de construction et son temps d’assemblage, elle est réalisée à 100% à partir de sections de 4m du commerce, découpées sans chute. Il serait particulièrement intéressant de la vernir ou de l’abriter pour garantir sa solidité dans le temps. Lors de l’assemblage, veiller à choisir les vis adéquates, notamment celles qui travaillent en traction ! Des vis 8×140, 8×220 et 8x400mm à tête disque sont recommandées.

A l’origine, un treuil 24V chinois a été installé. Sa durée de vie a été de 15 secondes…

Un palan à chaîne a ensuite été installé. Sa grande progressivité permet des levages en douceur mais sa lenteur le rend peu efficace.

Le palan à câble du commerce est fiable et permet un levage en un temps raisonnable

Finalement, un palan 230V aux normes de sécurité adéquates a été installé. Il eût été intéressant d’acheter une version avec télécommande sans fil, car le câble du palan est bien trop court. Ceci a obligé à l’installation de marches sur le mât pour attraper la télécommande. La ligne a été doublée (via l’usage d’un crochet à poulie), pour plus de sécurité et de douceur

Pour protéger l’ensemble de la pluie, une bâche EPDM a été vissée sur le sommet du mât. Idéalement, il faudrait qu’elle recouvre franchement tout le palan.

D’apparence rustique, elle s’est avérée particulièrement inefficace et inutile, c’est pourquoi nous vous en publions les principales caractéristiques. Vous pouvez prendre les cotes sur le PDF 3D et retrouver la liste des fournitures dans le tableau.

Récemment, la grue a été rehaussée pour atteindre une hauteur utile de 4m70. Le mât d’origine a été scié puis un « U » solidaire de la partie supérieure a été créé. La connexion au mât inférieur est réalisée par 2 tiges filetées + 2 vis en façade. En retirant l’une des tiges filetées et les vis, cela permet de replier la grue. (elle fera tout de même 2,7m de haut pliée)

Rebasculement de la grue à la verticale suite à son rehaussement

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